Les métaphores de Camus

Célèbre écrivain, dramaturge et philosophe franco-algérien. Camus est devenu grands amis de Jean-Paul Sartre à Paris, où ils ont travaillé ensemble sur le journal de gauche, Combat. Cependant, ils sont tombés en 1951 et n’ont jamais parlé encore. Les œuvres les plus connues de Camus sont The Stranger, The Outsider et The Plague, Un- sans doute sa contribution la plus importante à la philosophie existentialiste est cependant Le mythe de Sisyphe, Dans Le mythe de Sisyphe, Camus développe le thème existentialiste central de ‘absurdité’. L’existence humaine, affirme Camus, est absurde. Cette absurdité découle de nos tentatives de donner un sens à un monde insensé. Camus nous dit «l’absurde, c’est né de la confrontation entre [ce] besoin humain et le silence déraisonnable du monde’. « Absurde » signifie pour Camus être pris dans son sens original de comique, qui découle d’une comparaison du ridicule avec le sublime, comme un homme attaquer un nid de mitrailleuse armé seulement avec une épée, ou le destin de Sisyphe, condamné par les dieux à pousser éternellement un rocher en haut d’une colline seulement pour le faire rouler redescendre alors qu’il atteint le sommet. Camus insiste sur le fait que le destin de Sisyphe illustre l’inutilité et le désespoir du travail. Nous, comme Sisyphe, vivons notre vie sans rien accomplir. Comme dans la poétique de Russell «Tout le travail des âges, toute la dévotion, toute l’inspiration, tout le midi éclat du jour du génie humain, sont vouées à l’extinction dans la vaste mort de la système solaire, et tout le temple de la réussite humaine doit inévitablement être enfoui sous les débris d’un univers en ruine ». Camus a dit de son amour du théâtre: «C’est le seul endroit où l’on peut trouver bonheur innocent ». Face à une existence aussi inutile, dans un univers sans compromis et irrationnel, Camus doit demander «pourquoi ne devrais-je pas me suicider?» C’est la conclusion inévitable de l’existentialisme, qu’il considère comme d’autres écrivains – Husserl, Kierkegaard, Karl Jaspers et Sartre – tous éloignés de. Pour un par un, ils ne sont pas restés fidèles à la prémisse originale de leur philosophie existentialiste, qui est que l’absurde est une conséquence de la rencontre entre un être humain rationnel et un irrationnel monde. On ne doit pas, insiste Camus, comme ils l’ont fait dans leurs philosophies, faire toute tentative de résoudre le conflit. C’est insoluble, parce que c’est une donnée de l’homme existence. Le résoudre, c’est nier le phénomène même avec lequel on a commencé. Le suicide est juste une autre tentative de résolution. Sans aucun doute, Camus se place, ainsi que son lecteur, dans un coin incontournable. Accepter l’absurdité, c’est accepter la mort. Le refuser, c’est accepter une vie sur le précipice, où on ne peut pas sauter pour se réconforter, mais seulement vivre «sur la crête vertigineuse – c’est l’intégrité, le reste du subterfuge ’. La crête vertigineuse qu’il décrit est la expérience consciente d’être en vie, comme Sisyphe, face à la mort et la l’inutilité des travaux de la vie. Face à l’absurde nous doit, dit-il un peu métaphoriquement, «révolte». ‘Ré- volt ’est la prise de conscience d’un destin écrasant, mais sans la démission qui doit être accompagne-le. Ainsi, Sisyphe condamné à une répétition éternelle et pleinement au courant, constate que « la lucidité qui devait constituer sa torture à la fois couronne sa victoire ». Nous devons, comme le dit célèbre Camus, imaginer Sisyphe heureux de « Être conscient de la vie, et au maximum, c’est vivre et au maximum ». Camus rejette donc le suicide comme une option. Nous ne pouvons pas résoudre le problème de souri en niant son existence. C’est une condition nécessaire de la confrontation entre entre l’homme et le monde. Le suicide, en tant que résolution et terminaison de l’absurde, serait une défaite, un déni de la condition même de l’existence de l’homme.